ÉGLISE SAINT PIERRE

L’église Saint-Pierre est associée à un prieuré bénédictin fondé au début XIe siècle. De l’édifice primitif subsistent la nef (XIe) et le clocher (XIIe) édifiés en schiste et en grès roussard. Le chœur et les transepts furent reconstruit en 1866.

A voir à l’intérieur, des peintures murales classées comprenant un jugement dernier des XIIe et XVe siècle avec spectaculaire dragon et des représentations du XVIe siècle dont un dict des trois morts et des trois vifs, des scènes bibliques (sacrifice d’Isaac, Nativité et Fuite en Egypte) et un ensemble de Saints guérisseurs. A voir également sur le mur ouest un imposant tableau de Saint Dominique recevant le rosaire, reste d’un retable du XVIIe aujourd’hui disparu. L’église à l’origine Notre Dame a été placée sous le vocable du Rosaire au début du XVe siècle jusqu’au XIXe siècle. Une Statue de la vierge à l’enfant en terre cuite (XVIIIe-début XIXe siècle) est visible dans la chapelle de la vierge ainsi qu’un Christ en croix (XVe-XVIe) sous le clocher. Un baptistère et un bénitier en marbre noir de Solesmes peuvent être remarqués à l’entrée de l’édifice. Dans le chœur, un orgue d’André Schmitt a été reconstruit par des bénévoles de l’association des « Amis des orgues d’Auvers-le-Hamon » entre 2008 et 2016.

Pour pouvoir accéder à l’église, une clé est à votre disposition dans notre mairie, une pièce d’identité vous sera demandée.

LE PRIEURÉ

Le prieuré Notre-Dame d’Auvers-le-Hamon a été fondé au Xie siècle sur ordre de Guy Ier de Laval, puis donné par ce même seigneur entre 1046 et 1051 à l’abbaye Saint-Pierre de la Couture pour en faire un prieuré bénédictin.

Edifié sur l’ancien château d’Auvers-le-Hamon, il accueilli le roi Jean sans Terre en 1199 pour y signer un traité avec Guillaume des Roches, seigneur de Sablé et sénéchal d’Anjou et du Maine.

A la fin du XVe siècle, les derniers moines semblent délaisser le prieuré, celui-ci dépendra alors jusqu’à la révolution française directement d’un prieur commendataire, qui n’est plus en résidence permanente. Le prieuré est alors exploité par des fermiers généraux, le dernier M.Louis Le Lasseux de la Fosse la rachètera comme bien national en 1791. Il restera propriété privée jusqu’à une date récente (hormis durant la période 1958-1979 durant laquelle il appartient à la commune.).

Remanié plusieurs fois, notamment après la guerre de Cent ans (XIV-XVe s) et surtout au milieu 17e siècle, il se compose d’un logis accolé à l’église et d’un grand cellier sur la place. Des dépendances ferment le domaine et la ferme du prieuré, rue Alain de Rougé, conserve encore l’ancienne grange dimière.

Le prieuré fu sauvé de la destruction en 1978 par l’inscription de l’église à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

La commune l’a acquis pour la deuxième fois en 2015.

LE LAVOIR

Le lavoir se situe lieu-dit « La Bailleulerie/La Petite Bailleurie ». La fontaine et un bassin furent achetés en 1820 par la commune qui en fit un double bassin couvert en 1842. Régulièrement entretenu, il fut pendant de longues années l’un des centres de vie sociale de la commune lors des grandes lessives (les buées).